Surface d'Olivier Norek

Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture.

Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier... Comment se reconstruire dans de telles conditions ?

Mais voilà que soudain, le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans plus tôt, enfermé dans un fût, remonte à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier...

A la suite d'une très grave blessure au visage, Noémie Chastain se trouve écartée de la police judiciaire de Paris et est envoyée dans un petit commissariat de campagne où elle doit faire le point avant une éventuelle fermeture par le Ministère. 

Elle a beaucoup de choses à remettre en ordre : apprendre à faire la paix avec elle même, apprivoiser celle qu'elle est devenue et redevenir flic. Le hasard va faire qu'un corps remonte à la surface du lac relançant l'enquete sur plusieurs disparitions remontant à 25 ans.

Très vite, elle va comprendre que cette enquete dérange mais son instinct de flic va être le plus fort. La scène du prologue donne tout de suite le ton de ce roman mené tambour battant. Je ne me suis absolument pas ennuyée avec Noémie qui a du tout reconstruire à la suite de cette intervention où rien ne s'est passé comme prévu. 

J'ai adoré sa relation avec Picasso, un chien très spécial qui a un role très important dans ce roman. Je n'ai pas vu venir la révélation finale, là je peux dire que l'auteur m'a bien eue. 

Surface fait donc partie de mon top 3 de l'auteur après Code 93 et Entre deux mondes.

Vous non plus vous n'oublierez pas Noémie Chastain de sitot.